BASEBALLPARK

고전음악이든, 문학이든 프랑스産 예술작품을 이야기할 때 꼭 따라붙는 말이 있습니다.

에.스.프.리.

이넘의 실체가 뭘까요. 있기는 한 건지...

그건 모르겠지만, 세간에서 '가장 프랑스스러운 음악을 쓴 사람의 작품'을 누가봐도 프랑스 사람이라 느낄 만한 매력남이 노래한 곡을 몇개 올려봅니다. 가사를 번역할 시간 (및 정성)이 부족한 관계로 별 신뢰 안 가는 번역만 한곡 덧붙입니다.

Gabriel Fauré

꿈꾸고 난 후 Après un Rêve

Dans un sommeil que charmait ton image                  너의 영상이 사로 잡았던 꿈 속에서
Je rêvais le bonheur, ardent mirage,                         나는 꿈을 꾸었네. 열렬한 행복을
Tes yeux étaient plus doux, ta voix pure et sonore,    너의 두 눈은 마치 극광으로 반짝이는 하늘처럼
Tu rayonnais comme un ciel éclairé par l'aurore;       너는 새벽에 밝아오는 하늘같이 빛나는구나
Tu m'appelais et je quittais la terre                          너는 나를 불렀지. 그래서 나는 땅을 떠났어
Pour m'enfuir avec toi vers la lumière,                      빛을 향하여 너와 도망치기 위해
Les cieux pour nous entr'ouvraient leurs nues,         하늘은 우리를 위해 살며시 열었지. 그들의 구름을
Splendeurs inconnues, lueurs divines entrevues,      마치 찬란함. 살짝 보인 신선한 섬광.
Hélas! Hélas! triste réveil des songes                      아아! 꿈에서 슬프게 깨어나다니
Je t'appelle, ô nuit, rends moi tes mensonges,          나는 너를 부른다. 오! 밤이여 돌아와 주렴. 내게 너의 환상을
Reviens, reviens radieuse,                                    돌아오라! 돌아오라 아름다운 이여
Reviens ô nuit mystérieuse!                                    돌아오라! 돌아오라 신비로운 밤

자장가 Les Berceaux

Le long du Quai, les grands vaisseaux,

Que la houle incline en silence,

Ne prennent pas garde aux berceaux,

Que la main des femmes balance.

Mais viendra le jour des adieux,

Car il faut que les femmes pleurent,

Et que les hommes curieux

Tentent les horizons qui leurrent!

Et ce jour-là les grands vaisseaux,

Fuyant le port qui diminue,

Sentent leur masse retenue

Par l’âme des lointains berceaux.

비밀 Le Secret

Je veux que le matin l’ignore

Le nom que j’ai dit à la nuit,

Et qu’au vent de l’aube, sans bruit,

Comme un larme il s’évapore.

Je veux que le jour le proclame

L’amour qu’au matin j’ai caché,

Et sur mon coeur ouvert penché

Comme un grain d’encens il l’enflamme.

Je veux que le couchant l’oublie

Le secret que j’ai dit au jour,

Et l’emporte avec mon amour,

Aux plis de sa robe pâlie!

저녁 Soir

Voici que les jardins de la nuit vont fleurir.

Les lignes, les couleurs, les sons deviennent vagues;

Vois! le dernier rayon agonise à tes bagues,

Ma soeur, entends-tu pas quelque chose mourir?

Mets sur mon front tes mains fraîches comme une eau pure,

Mets sur mes yeux tes mains douces comme des fleurs,

Et que mon âme où vit le goût secret des pleurs.

Soit comme un lys fidèle et pâle à ta ceinture!

C’est la pitié qui pose ainsi son doigt sur nous,

Et tout ce que la terre a de soupirs qui montent,

Il semble, qu’à mon coeur enivré, le racontent

Tes yeux levés au ciel, si tristes et si doux!

Gérard Souzay